Déontologie et éthique
Un Code de Déontologie professionnel: (Le cadre et l’éthique)
Les écoles peuvent être affiliées à des regroupements ou fédérations professionnelles, possédant elles-mêmes un code de déontologie et une règle d’éthique professionnelle.
Certaines écoles ont aussi leur propre code de déontologie.
Le code de déontologie est un engagement que le professionnel s’engage à respecter lors de sa pratique professionnelle. Il garantit aussi le sérieux et le professionnalisme du Relaxologue et garantit aussi une sécurité aux clients.
Les grands points d’un code de déontologie sont :
- Exercer légalement en étant déclaré comme professionnel (ou clairement comme bénévole si tel est le cas).
- Avoir une assurance professionnelle (Responsabilité Civile Professionnelle).
- Respecter la dignité des clients.
- Connaître ses propres limites professionnelles.
- Répondre clairement au client sur vos modalités de formations et les méthodes que vous utilisez.
- S’interdire et interdire tout passage à l’acte sexuel (avec clients ou stagiaires).
- Proposer des honoraires avec tact et mesure. S’interdire toute exploitation des clients.
- Poser un contrat d’accompagnement clair et précis (le cadre de travail, les modalités de la cure de relaxation, les outils employés).
- Respecter et faire respecter la règle de confidentialité et le secret professionnel.
- Etre indépendant de tout mouvement politique ou sectaire.
- Ne pas intervenir dans un traitement médical en cours.
N’hésitez pas à demander aux écoles ou aux praticiens à quel code de déontologie ils adhérent.
Il s’agit là aussi d’un point essentiel.
L’utilisation des pratiques de relaxation, de sophrologie, d’hypnose, de visualisation et de travail corporel concerne un vaste champ d’indications et d’applications précises dans de nombreux domaines et possède aussi des limites claires qui seront enseignées lors des formations. L’orientation de travail du Relaxologue étant le Mieux-être, la connaissance de soi, la pédagogie, l’accompagnement, la relation d’aide et le développement personnel, les stagiaires apprennent à travailler dans ces domaines et à connaître leurs limites (sauf s’ils appliquent les outils de relaxation/visualisation/sophrologie/hypnose/travail psycho-corporel dans leur domaine spécifique : par exemple un psychomotricien, un psychologue, un psychothérapeute, un médecin, une infirmière ou un kinésithérapeute sera apte dans un domaine d’activité plus spécifique correspondant à sa formation initiale).
La relaxation, sophrologie, hypnose ne pouvant en aucun cas se substituer à un traitement médical, kinésithérapeutique, psychothérapeutique ou psychiatrique, il est demandé au Relaxologue de respecter scrupuleusement cette éthique déontologique, et de savoir orienter si nécessaire son client vers un autre praticien professionnel adapté à la problématique émergeante (notamment un médecin ou un psychiatre le cas échant).
Il peut aussi être nécessaire d’ailleurs de demander au médecin référent de la personne si le travail en relaxation semble adapté à son patient, cela si vous avez un doute quelconque à ce sujet.
Comme nous l’avons vu, il existe de nombreuses pratiques de relaxation. Selon les auteurs, la pratique clinique et le type de techniques utilisées, il existe un certain nombre de contre-indications que je ne développerai pas ici par souci de simplicité. Certaines méthodes sont réservées au monde médical et aux professionnels de la santé ou de la psychologie/psychothérapie.
La formation suivie par le professionnel est censée lui avoir apporté les éléments nécessaires en ce domaine.
Sur un plan purement médical il vous est toujours possible de demander l’avis d’un médecin compétent (et connaissant la relaxation, sophrologie, si possible) sur la pertinence de l’utilisation de la méthode de relaxation concernée pour une personne donnée (ceci pour le praticien) ou pour vous-même (en tant que client du relaxologue).
Pour info : Code de Déontologie de Isthme formations
Les professionnels installés sont grandement invités à maintenir à niveau leurs connaissances et leur qualité d’accompagnement, pour cela il est proposé :
- de continuer à entretenir une dynamique de formation permanente dans le champ de compétence exercé, autres méthodes associées, spécialisations, approfondissements, champs d’applications, etc…
- d’avoir (surtout en début de pratique) un espace de supervision de la pratique, en individuel ou en groupe, auprès d’un professionnel plus expérimenté. Ceci de manière à parfaire les suivis et à trouver des solutions dans les contextes qui s’avèrent poser problème au professionnel.
- De maintenir une « veille » professionnelle, c’est-à-dire de se tenir informé de l’évolution de l’activité et des pratiques employées, revues professionnelles, congrès, lectures, …